
Le désir de comprendre, d’apprendre, ou de détendre ?
La sophrologie, nous le savons, a de multiples applications. L’un d’eux est parfois entendu ou souhaité comme une finalité et non comme un…
La sophrologie, nous le savons, a de multiples applications. L’une d’elle est parfois entendue ou souhaitée comme une finalité et non comme un moyen : se détendre.
Si le sophrologue détend, alors le kiné touche.
Si le sophrologue détend, alors le médecin ausculte.
Il s’agit d’un moyen que nous utilisons afin d’accompagner chacun à développer un état de conscience à soi, aux autres, et à son environnement plus harmonieux. Le sophrologue engage son travail dans une finalité à vocation de découverte, de conquête et de transformation de sa conscience.
Pour autant, il nous arrive parfois d’évaluer notre travail à la manière dont une personne en ressort, et selon l’intensité de sa détente. Notre désir vient alors se confronter au besoin que la séance ait pu créer chez l’autre un impact direct et immédiat.
Or cette détente peut être vécue mais peut aussi être peu accessible pour l’autre, et cela n’aura pas de valeur immédiate sur notre travail. Et quand bien même la détente est présente et exprimée, nous n’en avons été qu’un média pour la transmettre et non un artisan pour la créer. Le désir de détendre invite ainsi l’autre à réaliser ce que nous ne pouvons pas lui offrir, mais ce que lui peut s’offrir.
Il apparaît parfois un autre désir chez le sophrologue: celui de comprendre.
Il s’agit alors de bien cerner la problématique de son patient ou de son client, son parcours et son vécu, ainsi que ses besoins. Nous le comprenons lorsque nous avons saisi qui il est, qui il a été, et qui il souhaite être afin que la sophrologie favorise son chemin projeté, présentement et à venir.
En laissant ainsi de côté le désir de se détendre puisqu’il n’est pas la finalité et qu’il ne nous appartient pas, peut-on alors considérer le désir de comprendre ?
Il apparaît parfois également un autre désir, celui d’apprendre.
Il s’agit alors de développer une approche pédagogique à la fois dans les propos, les exercices, et les conseils transmis à la personne. Nous lui apportons de quoi faire évoluer sa compréhension, son éprouvé, et son parcours dans l’accompagnement sophrologique.
En laissant ainsi de côté le désir de se détendre puisqu’il n’est pas la finalité et qu’il ne nous appartient pas, peut-on alors considérer le désir d’apprendre ?
Ces 2 désirs, comprendre et apprendre sont l’essence même de toute démarche d’accompagnement, de toute démarche thérapeutique, de toute démarche d’alliance. Comprendre l’autre dans sa carte du monde et apprendre à l’autre à vivre au mieux dans sa carte du monde.
Voilà de quoi délivrer une intention porteuse qui est en soi une finalité en sophrologie. En effet la finalité est bien de comprendre là où la personne se situe et lui apprendre à découvrir, conquérir, et transformer sa conscience.
Et finalement si nous parvenons à assouvir notre désir de comprendre et d’apprendre, la détente s’offre à notre patient ou notre client comme un cadeau que l’on va nommer avec lui avec plus de précision : l’harmonie corps-esprit.
Une fois cette harmonie vécue par lui, nous poursuivrons à comprendre à chaque séance là où il se situe et à lui apprendre comment accomplir sa mue.
Sophrologue, formateur, rédacteur, coach-consultant et coordinateur du réseau La Parenthèse
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